Le Maitaké

Présentation

Histoire et description

Le Maitaké ou Grifola frondosa est l’un des champignons les plus populaires au Japon depuis des milliers d’années. Appartenant à la famille des polyporacées, il tire son nom scientifique du griffon, une créature mythologique mi aigle mi lion. En France on le nomme Polypore en touffes.

Dans toute l’Asie, le Maitaké revêt de drôle de surnoms : « fleurs de frêne », « poule des bois », « champignon danse »… Ce dernier a pour origine une légende japonaise, ce champignon serait tellement bénéfique pour la santé, notamment sur la longévité, que les ramasseurs se mettaient à danser à sa découverte ! Sa forme évoque également ses petites feuilles qui rappellent un papillon sur le point de prendre son envol.

Il se présente sous la forme d’une grosse masse pouvant atteindre plusieurs kilos, le record étant de 11 kg ! Dans le détail ce sont de multiples lamelles brunes, en éventail, imbriquées les unes aux autres, partageant une même structure ramifié.

Le Maitaké se trouve généralement en Amérique, en Asie et en Europe où il pousse au pied des châtaigniers, des ormes, des chênes et des érables pendant les mois de septembre et octobre.

Une vidéo de la découverte d’un Maitaké sauvage (le monsieur a certainement dansé avant !) :

Si, jusqu’à récemment, le Maitaké ne pouvait être récolté qu’à l’état sauvage, la forte demande du marché occidental a conduit les japonais, principaux producteurs à l’époque, à en cultiver à partir de 1979.

Composition et intérêt

Le Maitaké contient environ 22 % de protéines, 50 à 60 % de glucides et 4 % de lipides (acide octadécanoïde). Il regorge de vitamines B (B1, B2, B6, B3), d’acide folique, de vitamine C et de vitamine D. Quant aux minéraux, le Maitaké contient en grande quantité du fer, du potassium, du phosphore et du magnésium puis, en quantité moins importante, du zinc et du calcium.

Avec le Reishi, le Maitaké est encore aujourd’hui étroitement lié aux médecines traditionnelles asiatiques qui lui confèrent des vertus tonifiantes, stimulantes, rajeunissantes et surtout immunostimulantes.

Aujourd’hui, la demande mondiale de Maitaké ne cesse d’augmenter en raison des nombreuses découvertes scientifiques. D’abord reconnu par la pharmacopée chinoise comme tonique pour augmenter la résistance de l’organisme et prolonger la longévité, le Maitaké n’a pas fini de nous révéler tous ses bienfaits.

Grâce à sa composition extraordinaire en bêta-glucan et en éléments nutritifs, il serait le meilleur champignon pour stimuler le système immunitaire. Mais pas seulement puisque le Maitaké serait capable d’agir sur de nombreux aspects…

Vous l’aurez compris, ce champignon est un trésor de la nature ! Découvrez, dans la suite de cet article, toutes les propriétés et les bienfaits du Maitaké.

Propriétés et bienfaits

Contre l’hypertension et l’hyperglycémie

Le Maitaké possède des propriétés nutritionnelles qui le rendent particulièrement intéressant pour les personnes souffrant de diabète et d’hypertension.

En plus de ses propriétés antioxydantes, il contient des polysaccharides complexes qui participent au contrôle du taux de glycémie dans le sang. Ils peuvent constituer jusqu’à 50 % du poids sec du champignon !

De nombreuses études ont ainsi permis de mettre en évidence les effets d’une consommation de Maitaké chez des diabétiques de type 2 : en plus d’avoir entraîné une perte de poids, il aurait la capacité de régulariser la glycémie [1].

Dans une étude sur des rats de 2001 de Horio et Ohtsuru au Japon parue dans le Journal of Nutritional Science and Vitaminology, les chercheurs sont parvenus à faire tomber le taux de sucre dans le sang en ajoutant à la nourriture 20% de Maitaké.

Chez l’humain, le Dr Scott Gerson à New York a réussi à faire baisser de 10% en moyenne l’hypertension de ses patients grâce à 2 gélules de Maitaké par jour sur 6 semaines.

Stimulation du système immunitaire

Si le Maitaké est aussi reconnue en médecine traditionnelle chinoise, c’est aussi pour la stimulation du système immunitaire qu’il engendre.

En effet, les polysaccharides (ou fraction-MD) ont également la capacité de stimuler le système immunitaire, améliorant ainsi notre capacité à répondre aux agents nocifs, y compris certains types de cancer.

Des recherches scientifiques ont permis d’observer une action antitumorale sur 10 patients souffrant de cancers du foie, du sein et du poumon. Les résultats ont montré une réduction importante des tumeurs à la suite d’une consommation de Maitaké [2] pendant plusieurs jours.

2 études, une de 2009 in vitro (Faculté de médecine de la Tottori au Japon) et une de 2011 chez les rats (Université polytechnique de Hong-Kong), ont mis en évidence l’activité anti-tumorale du Maitaké.

Enfin, le Grifola frondosa jouerait un rôle bénéfique sur la gestion du stress puisque, comme de nombreux champignons médicinaux chinois, il est adaptogène. Ainsi, il augmente significativement la résistance de l’organisme face aux situations stressantes, permettant ainsi une meilleure gestion des différents types de stress.

C’est pourquoi il est souvent associé à d’autres champignons adaptogènes comme le shiitaké qui stimulent également le système immunitaire. Les polysaccharides contenues dans le Maitaké sont en grande partie responsables de ses nombreux bienfaits. Mais pas seulement…

Posologie et effets secondaires

Le Maitaké comme aliment

Le Maitaké est un champignon comestible très apprécié dans la médecine mais aussi dans la cuisine traditionnelle chinoise.

En effet, il peut se consommer frais et se révèle avoir un goût très fin et savoureux de noisette. Il n’est donc pas rare de pouvoir en trouver dans les supermarchés asiatiques et dans certains magasins de produits exotiques.

Et comme complément alimentaire

En tant que complément alimentaire, le Maitaké est le plus souvent proposé sous forme de poudre, de gélules ou de comprimés riches en principes actifs. Si vous optez pour l’extrait de Maitaké vous aurez alors une garantie de concentration en polysaccharides, c’est donc sous cette forme que nous le conseillons.

Les taux de concentration pouvant différer d’un produit à l’autre, il convient de se référer à la posologie recommandée par le fabricant.

Le Maitaké peut s’utiliser en poudre, en association avec d’autres champignons médicinaux chinois, comme le Shiitaké. Quotidiennement 2 grammes de poudre de Maitaké mélangés à 2 grammes de poudre de Shiitaké dans un petit verre d’eau suffiront à renforcer les défenses immunitaires de l’organisme.

Pour l’extrait il faut partir sur un minimum de 500mg par jour, jusqu’à 1,2 gramme.

Concernant la durée de prise, vous pouvez soit fonctionner par cure en consommant le Maitaké pendant 3 mois occasionnellement, soit au long cours. Dans les deux cas vous aiderez votre organisme à faire face aux agressions extérieures et au stress.

Effets secondaires ou indésirables

Contrairement à certains autres champignons médicinaux chinois comme le Reishi, aucune contre-indication n’est connue pour le Maitaké. Toutefois, il est conseillé de demander l’avis de votre médecin, notamment pour les jeunes enfants, les femmes enceintes ou qui allaitent même si aucun effet indésirable particulier n’a été signalé durant la grossesse ou l’allaitement.

Certaines personnes peuvent ressentir de légers troubles gastro-intestinaux après consommation : il est donc préférable d’en consommer en plus petites quantités ou de stopper la prise en cas d’intolérance.

La consommation et la posologie doit toutefois être supervisée par un professionnel de la santé, notamment si vous prenez un traitement médicamenteux (anticoagulants ou liés au contrôle de la tension artérielle).

Où s’en procurer ?

Lorsque vous choisissez des champignons médicinaux, il faut absolument prendre un produit bio car les champignons ont la faculté d’absorber les polluants environnementaux.

L’idéal est de se tourner vers un spécialiste, qui opère depuis longtemps et qui est reconnu dans le milieu, on est alors certain de la qualité car il y a malheureusement beaucoup d’arnaque dans ce domaine. C’est pour cela que j’ai choisi Fungi Natura :

Références

[1]. Source : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/11903406

[2]. Source : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/14977447

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