Histoire et noms
Le champignon commun est en fait un champignon particulier et non un terme générique. Son nom scientifique est l’Agaricus Bisporus .
Le nom de « commun » lui a été attribué car il s’agit du champignon le plus connu et consommé à travers le monde. Plus de 70 pays le cultivent à grande échelle. À maturité, le champignon est baptisé Portobello. Outre le champignon commun, ses autres noms sont champignon de table, Champignon boutonné, Champignon blanc, Champignon de Paris, Champignon Crimini, Champignon brun…
Cette longue liste de noms n’est finalement pas surprenante du fait de l’étendue géographique incroyable de culture de l’Agaricus Bisporus, à chaque pays son nom !
La première champignonnière a été créée en 1670 au château de Versailles par le jardinier officiel du roi Louis XIV ! Depuis 2007 l’Europe a interdit le nom de champignon de Paris puisqu’il n’est plus du tout cultivé à Paris.
70% des champignons communs viennent dorénavant de Chine qui comptent 10 millions de cultivateurs. La France est le 3ème producteur européen derrière la Pologne et le Pays-Bas.
Description
Il est originaire des prairies d’Amérique du Nord et d’Europe. Lorsqu’il se développe dans un habitat naturel, le champignon semble brun grisâtre. Jeune, son chapeau est hémisphérique. Il s’aplatit au fur et à mesure qu’il grandit.
Un soin tout particulier doit être pris lors de la cueillette des champignons, en particulier dans la nature. Le champignon commun ne doit pas être confondu avec le très dangereux et toxique Ange Destructeur. Les principales caractéristiques distinctives entre les deux sont la couleur des branchies et la base du champignon. Alors que les branchies du champignon tueur sont d’une blancheur suspecte, celles de l’Agaricus Bisporus sont roses ou brunes. Également à la base du champignon, le champignon toxique a une coupe ou une volve, alors que le champignon commun n’en a pas.
Bienfaits pour la santé
Composition
L’Agaricus Bisporus contient des quantités importantes de vitamine D, réputées excellentes pour la santé. La consommation du champignon cru est déconseillée en raison de la présence de dérivés d’hydrazine cancérogènes, bien qu’en très petites quantités. La cuisson réduit considérablement ces dérivés malsains, il est donc bien sûr sans risque d’en consommer cuits.
Ce champignon contient aussi du potassium et du sodium. Le corps a besoin de potassium lors de l’assimilation des glucides et des protéines pour développer ses muscles. Cela joue également un rôle important dans le fonctionnement du cœur. Il régule également la base acide et contribue à la santé globale du corps.
Pour perdre du poids
Une des méthodes de traitement de l’obésité consiste à inclure certaines substances à l’activité anti-lipase (réduisant les enzymes de digestion des graisses) dans le régime alimentaire, réduisant ainsi l’absorption des composants lipidiques des aliments. Certains compléments alimentaires existants contenant des composants végétaux peuvent inhiber l’action de la lipase. Les champignons fournissent ces substances.
Source : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5848205/
Anti-inflammatoire
Une étude portant sur 37 adultes a conclu que les champignons blancs contenaient une variété de composés potentiellement bénéfiques pour la santé anti-inflammatoires et antioxydants, qui peuvent survenir avec une consommation fréquente au fil du temps chez les adultes prédisposés au diabète de type 2.
Source : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27193019
Ce serait dans le chapeau du champignon que la concentration en antioxydants serait la plus importante.
Glycémie et cholestérol
Une étude chez le rat a montré une diminution des concentrations de cholestérol total, de LDL, de cholestérol et de triglycérides et était accompagnée d’une augmentation significative des concentrations plasmatiques de lipoprotéines de haute densité (HDL). Il a été conclu que le champignon commun avait une activité hypoglycémique et hypolipidémique chez le rat, abaissant à la fois la glycémie et le cholestérol.
Source : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/20116660
Cancer
En 2009, une étude clinique a été menée sur l’alimentation de 2018 femmes, dont la moitié avait reçu un diagnostic de cancer du sein. Il a été constaté une diminution statistiquement significative de l’incidence de la maladie chez les femmes dont le régime alimentaire comprenait plus de 10 grammes de champignons frais par jour (ou l’équivalent en poudre). Les femmes de l’étude qui consommaient quotidiennement des champignons frais risquaient moins de développer un cancer du sein, tandis que celles associant une alimentation à base de champignons à une consommation régulière de thé vert avaient réduit leur risque de cancer du sein de près de 90%.
Dans une étude cas-témoin similaire menée auprès de 362 femmes coréennes, ils ont découvert une autre association forte entre la consommation de champignons et la diminution du risque de cancer du sein.
Effets ophtalmologiques
Ce champignon dispose de vertus intéressantes pour la rétine grâce aux lectines qu’il contient. Ceux-ci permettent de libérer un agent antinéoplasique. A l’université de Liverpool des chercheurs ont mis en évidence les effets de ce champignon sur le pigment de la rétine, ralentissant la rétinopathie, cause majeure de cécité. Il peut être également utile en cas de chirurgie liée au glaucome.
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